Coin lecture

Dans la forêt, de Jean Hegland

Infobox

Titre : Dans la forêt
Autrice : Jean Hegland
Genre : roman d’anticipations sociale, soft SF
Pages : 308
Editions : Gallmeister

Résumé

Ce roman d’anticipation sociale raconte l’histoire de deux sœurs, confrontées au drame de la fin de leur monde : la société s’effondre et leurs parents décèdent. Les voilà donc seules, livrées à elles-mêmes, et confrontées à un milieu hostile : la maison dans laquelle elles ont toujours habité qui commence à tomber en ruine, encerclée par une forêt qu’elles n’ont jamais eu le droit d’explorer.

Tandis que l’une des sœurs est profondément passionnée par la danse et continue de danser, même après que l’électricité se soit tarie et que la musique se soit éteinte, l’autre est une acharnée des études dont le rêve était d’intégrer Harvard, elle s’occupe donc de lire scrupuleusement chaque article de l’encyclopédie.

Au fil des pages, leur vie va se transformer, et évoluer avec le monde qui les entoure.

Mon avis

J’ai d’abord eu du mal à entrer dans le roman, que je visualise sous le prisme de trois parties distinctes. Le premier tiers a été le plus difficile à lire pour moi, car il plantait le décor, présentait les personnages et leur environnement, ce qui donne une lecture assez descriptive, le tout piqué de nombreux flashbacks et ellipses qui ont eu pour effet de me perdre dans l’histoire et de m’impatienter…

Dans la deuxième partie du roman j’ai eu droit à une bouffée d’air frais : de l’action, enfin ! Petit problème : cette action était dramatique, tragique, et j’en ai été un peu agacée. D’une part parce que les disputes entre les sœurs me semblaient futiles, face à l’apocalypse ; d’autre part car les rares moments d’action étaient soit tragiques soit frustrants.

Et finalement, j’ai été touchée par le dernier tiers : je l’ai trouvé plus juste, et j’ai aimé la fin qui était flamboyante, vivante, dynamique. J’avais l’impression de sortir enfin de cet immobilisme et j’ai lu ces dernières pages comme une ouverture, qui manquait grandement à ce huis clos. Une délivrance, mais aussi une belle impression laissée par les dernières pages. Je suis donc contente, finalement, d’être allée au bout de ma lecture !

Publicité